Maissa

28 ans. 3 ans prisonnière.

Lundi : régime strict. Privation totale.

Mardi : "Je tiens bon."

Mercredi : la tension monte.

Jeudi soir : la crise.

Des milliers de calories en quelques heures. Puis l'effondrement. La culpabilité. La honte.

Et le lendemain : "Je recommence. Cette fois sera la bonne."

3 ans de ce cycle. Restriction → Hyperphagie → Culpabilité → Restriction.

Chaque crise l'enfermait un peu plus.

Chaque kilo pris alourdissait la honte.

Chaque tentative échouée renforçait une certitude : "Je suis le problème."

Mais je n'étais pas le problème. C'était le cycle lui-même qui me détruisait.

Je suivais Dr. Sira depuis des mois. Sans oser. "Pas encore. Pas moi. Je vais d'abord essayer seule." Puis ce jeudi soir. Une énième crise.

Un paquet de gâteaux entier. Dévoré. Sans avoir faim. Je pleure, par terre, dans ma cuisine. Les miettes autour de moi. La honte qui m'écrase. L'épuisement de ce cycle sans fin.

J'attrape mon téléphone. Pas pour scroller. Pour prendre rendez-vous. Ce soir-là, à travers les larmes, j'ai fait le choix. Pas parce que j'étais prête. Mais parce que je ne pouvais plus continuer comme ça.

Dès le premier jour, l'équipe m'a posé une question que personne n'avait jamais posée : "Maïssa, qu'est-ce que tu ressens AVANT de manger ?" Pas "qu'est-ce que tu manges". Pas "combien de calories". Ce que je ressens. On a identifié mes déclencheurs. Un par un. La solitude du dimanche soir. Le stress du lundi. Les critiques qui me blessent. Le vide que je ne savais pas combler. Chaque crise avait une raison. Et l'équipe m'a appris à les voir venir. À les désamorcer. Pas avec de la volonté. Avec de la compréhension.

Un samedi après-midi. Je suis seule chez moi. L'envie monte. Le supermarché est à 5 minutes. Je sais exactement ce que je vais acheter. Je prends mon téléphone. Les mains tremblantes. J'écris : "Je vais craquer. J'ai juste envie de me remplir là." En quelques secondes, mon téléphone explose. Des notifications. Des messages vocaux. Plusieurs voix. Je ne suis pas seule. Une coach m'appelle : "Maïssa, je suis là. Raconte-moi ce qui se passe." Je pleure. Je dis tout. La peur. Le vide. L'envie de disparaître dans la nourriture. Elle m'écoute. Elle me guide. On reste au téléphone ensemble. Puis elle me pose LA question : "Maïssa, de quoi t'as vraiment besoin là, maintenant ?" Et là, tout s'arrête. Je réalise. Je n'ai pas faim. J'ai besoin de compagnie. Ce samedi-là, je n'ai pas mangé. J'ai appelé une amie.

Pendant 3 ans, j'avais essayé seule. J'ai toujours échoué. Parce que personne ne m'accompagnait quand la crise arrivait. À 23 h. Le samedi. Quand j'étais seule face à moi-même. Avec SahaVie ? Quelqu'un était là. Toujours. Et ça, ça n'a pas de prix.

3 mois plus tard : -8,5 kilos. Zéro crise. Les crises me détruisaient. SahaVie m'a montré comment les arrêter. Aujourd'hui, elles ont disparu. L'hyperphagie* ne me contrôle plus. C'est moi qui pilote. Maïssa, 28 ans, Libre.

* Une crise d'hyperphagie, c'est quand on perd le contrôle et qu'on mange une grande quantité de nourriture en très peu de temps, souvent jusqu'à l'inconfort physique.

Bilan Diagnostic Personnalisé

• 45 minutes avec une experte SahaVie
• Tu repars avec ton plan d'action personnalisé